MUCHA-BELLE ÉPOQUE
Collection Invitée - Hiver 2025
-
Bibi Émeraude - Velours
Prix habituel 200,00 €Prix habituelPrix unitaire / parPrix promotionnel 200,00 € -
Turban Folies Bergères
Prix habituel 190,00 €Prix habituelPrix unitaire / parPrix promotionnel 190,00 € -
Bibi Rubis - Velours
Prix habituel 200,00 €Prix habituelPrix unitaire / parPrix promotionnel 200,00 € -
Peigne Gismonda
Prix habituel 57,00 €Prix habituelPrix unitaire / parPrix promotionnel 57,00 € -
Bibi Moulin Rouge
Prix habituel 150,00 €Prix habituelPrix unitaire / parPrix promotionnel 150,00 € -
Serre-tête La Samaritaine - Velours
Prix habituel 115,00 €Prix habituelPrix unitaire / parPrix promotionnel 115,00 € -
Tour de tête Toulouse Lautrec
Prix habituel 150,00 €Prix habituelPrix unitaire / parPrix promotionnel 150,00 € -
Canotier Zodiac
Prix habituel 195,00 €Prix habituelPrix unitaire / parPrix promotionnel 195,00 € -
Bibi Topaze - Velours
Prix habituel 200,00 €Prix habituelPrix unitaire / parPrix promotionnel 200,00 € -
Peigne La Samaritaine
Prix habituel 57,00 €Prix habituelPrix unitaire / parPrix promotionnel 57,00 € -
Boucles d'oreilles Émile Gallé
Prix habituel 140,00 €Prix habituelPrix unitaire / parPrix promotionnel 140,00 € -
Boucles d'oreilles La Samaritaine
Prix habituel 60,00 €Prix habituelPrix unitaire / parPrix promotionnel 60,00 €
Mucha-Belle Époque - Collection Invitée Hiver 2025
Paris, 1900. Les rues se parent de courbes, de volutes et de lumière.
L’Art Nouveau triomphe, et la Belle Époque s’invente comme une promesse : celle d’un monde où la beauté entre dans la vie quotidienne.
C’est dans cet esprit que naît ma nouvelle collection, « Mucha, Belle Époque », inspirée par l’univers flamboyant d’Alphonse Mucha.
Mucha, affichiste de génie venu de Prague, a transformé les rues de Paris en galeries à ciel ouvert. Ses affiches pour Sarah Bernhardt — muse absolue de la Belle Époque — ont révélé un style reconnaissable entre tous : des femmes lumineuses, auréolées de fleurs, de drapés soyeux et de motifs végétaux. Entre 1895 et 1910, il impose un art total : l’Art Nouveau, où tout — des bijoux aux meubles, des affiches aux vêtements — célèbre la courbe, la nature et la femme. C’est cet univers que j’ai voulu réinventer.
Des bibis en velours ornés de plumes, comme un écho aux bals du Moulin Rouge ou des Folies Bergère.
Des turbans de soie ou de laine, drapés à la main, rehaussés de fleurs stabilisées et de nœuds dorés, pour évoquer la sensualité feutrée des soirs d’hiver parisiens.
Des chapeaux fleuris, aux couleurs pastel inspirées des affiches de Mucha.
Et des boucles d’oreilles où de véritables fleurs cristallisées rappellent les vases d’Émile Gallé, maître verrier de Nancy, poète du végétal.
La collection prend vie devant le Castel Béranger, chef-d’œuvre d’Hector Guimard, et dans les rues du 16e arrondissement, là où l’Art Nouveau a sculpté la pierre comme un végétal.
Les robes longues en velours, les fourrures, les teintes mordorées et automnales prolongent cette atmosphère de fin de siècle : un monde de théâtre, de raffinement et de liberté créatrice.
Les modèles sortent du métro Porte d’Orléans, comme surgies d’une autre époque, entre rêve et modernité.
« Mucha, Belle Époque », c’est un hommage à ce moment suspendu où Paris respirait la beauté jusque dans ses ferronneries.
C’est une ode à la féminité rayonnante, à la nature transfigurée, à la courbe qui remplace la ligne droite.
C’est ma façon de redire, aujourd’hui, qu’un accessoire peut être une œuvre d’art — et qu’un chapeau, une boucle ou un turban peuvent faire renaître tout un siècle de grâce.











